Tu peux sourire, à présent tes ennuis font parti du passé, 
Ces malheureuses habitudes prises qui ont altérées ta santé, 
Dis leur « adieu », je te promets, tu ne les reverras plus, 
Et ce peu importe notre histoire, quel qu’en soit son issu. 
 
Car tu mérites un autre quotidien, bercé de couleurs, 
Ton regard doit être similaire au mien, le bonheur, 
Que j’ai quand je t’observe dormir, sourire ou danser, 
Une aubaine, une chance que tant de gens doivent t’envier. 
 
Une nouvelle vie s’ouvre à toi, détourne ton chemin, 
Et laisse les apparences derrière toi, qui ne font parti de ton destin, 
Sens tu ce changement aussi bien physique que moral ? 
Connais toi toi-même, une conquête bien plus fastueuse que le Graal ! 
 
J’ai découvert en toi cette lumière dont tu rêves l’existence, 
Tu n’imagines pas comme quoi ce que tu dégages est immense, 
J’ai du mal à croire que pendant tant d’années, rien n’ait pu s’exprimer, 
Que seul le désespoir, l’envie… remplissaient tes pensées. 
 
Il faut croire en sa chance, aujourd’hui la tienne te tend la main, 
Franchit ce pas, quitte ton habit noir qui n’a jamais vraiment été le tien, 
Je t’en propose un qui ne se partage qu’entre deux êtres : enchanté, 
Tu verras comme la vie est belle si tu veux bien l’endosser. 
 
 
Le 19 janvier 2002  
 
Touts droits reservés à Régis Rossi