Tu crois me connaître, un air de déjà vu, 
Tu te fis à ce paraître, et ne cherche pas plus, 
Pourtant tu as beau m’observer, m’examiner, 
Ce que tu imagines percevoir, n’est qu’artifice, mensonger. 
 
Car devant toi, je n’ose pleinement me dévoiler, 
Si impressionnante, je ne peux m’exprimer, 
Intimidé, paralysé par la peur de te décevoir, 
Je ne suis pas celui que tu entrevois dans le miroir, 
 
Derrière cet air si sûr, ce masque qui s’amuse à rire, 
Cet éclatement de joie, cet œil que tu vois luire, 
Se cache un être faible, qui ne sait comment te conquérir, 
Car une fois près de toi, je renonce et préfère fuir. 
 
Comment t’expliquer, toi que je connais à peine, 
Que loin de toi, est pour moi source de déveine, 
Moi-même n’arrive à élucider ses profonds sentiments, 
Qui chaque jour deviennent de plus en plus conséquent. 
 
Belle étrangère, il suffit de ta part un sourire, 
Pour que ma vie chavire du chagrin au plaisir, 
Le moindre geste, la plus infime attention à mon égard, 
A l’effet d’un miracle, me permet de caresser l’espoir. 
 
Sache, bien que j’ai aimé par le passé, 
Cette passion là ne s’est jamais dévoilé, 
Je la découvre, elle éclot au grand jour, 
Et c’est avec toi que je souhaite redécouvrir l’amour. 
 
 
Le 4 juillet 2001  
 
Touts droits reservés à Régis Rossi